Douceur.Eté indien.Promenade dans Belleville avant de regagner mes fourneaux pour accueillir Myriam et Pierre. Luxe retrouvé de cuisiner des produits du marché et de recevoir […]
40 petits feuillets illustrés forment le corps de ce journal. 40 petites histoires bien réelles rédigées au jour le jour.
40 jours, plus d’un mois, le temps de se poser des questions sur cette expérience qui me coûte près d’une heure chaque jour et que même lors de mes plus longs voyages je n’avais menée si longtemps. Alors est-ce bien utile, faut-il continuer ce journal, pour qui, pour quoi ?
Si je voulais m’en tirer par une pirouette je dirais que j’écris parce qu’on m’a demandé des nouvelles et que c’est un bon moyen de garder le contact. Ce serait en grande partie mentir et l’heure n’est plus au mensonge.
Ce blog s’est imposé à moi. J’écris parce que j’en ai envie et surtout parce que j’en ressens le besoin. Dans le bouleversement jubilatoire mais solitaire que représente mon nouveau chemin de vie, j’ai besoin de frotter ma cervelle à un pair imaginaire. Chaque matin, règle monacale, je me remémore les évènements de la veille, en cherche le sens et la cohérence, fixe des jalons, essaye de donner une forme digeste à cette matière en espérant que ce n’est pas que ma vie que j’écris mais part signifiante bien qu’infime d’une humanité. Une façon d’avancer en mettant de l’ordre dans mes pensées, en approfondissant l’enseignement reçu, en consolidant, en nourrissant la réflexion par d’autres sources.
Voyeurs passez votre chemin. On est loin du journal intime et mon blog ne courre pas après l’audimat. J’écris pour des amis avec l’espoir qu’ils s’approprient, pour nourrir leur réflexion et leur action, une fraction de mon cheminement et du témoignage généreux que me transmettent ceux que je croise.