Nov 052005
 

Paris, Jardin des plantes, expo A la source de l'art (c) Yves TRAYNARD 2005A Paris, au Jardin des plantes deux expositions magnifient les beautés ingénues de la nature. Parades, ou la séduction dans le monde animal dans la Grande Galerie de l’Évolution livre plein de conseils pour séduire nos partenaires. Attention quand même aux luxations lorsque, tel le paon, vous tenterez la grande roue !
Moins racoleuse, l’exposition photographique de Gilles Mermet Grandeur Nature illustre la fabuleuse richesse artistique de la faune et de la flore. A cette occasion, j’ai enfin mis un nom au très gracieux Oiseau du Paradis (aussi nommé Strelitzia de la Reine) que j’avais photographié au Jardin Marengo d’Alger il y a juste un an.

Déjeuner avec Nicole. Échanges. Les banlieues en feu, les vertus d’une saine nourriture, soi et les autres, l’autisme, la maturité, les amis, les amants, la vie…

Alger, Jardin Marego, Strelitzia de la Reine (c) Yves TRAYNARD 2004L’après-midi, découverte d’outils gratuits proposés par Google. Ce moteur de recherche Web illustre – ce que l’on sait depuis des millénaires – qu’un outil peut se généraliser très vite s’il sait se rendre indispensable. Il prouve au passage que la rusticité externe d’un outil, en ces temps où l’emballage semble roi, n’est pas forcément un frein à sa diffusion.

Après l’extraordinaire Google Earth, l’éditeur s’impose dans le monde du commerce électronique avec deux nouveaux outils :
Picasa : logiciel bureautique bien conçu de gestion de bibliothèque d’images mais dont le but à peine caché est de vous diriger discrètement vers un labo partenaire pour vos tirages papier, et surtout
Google Print : la version Bêta et très controversée de la grande bibliothèque virtuelle. Même si aujourd’hui les ouvrages numérisés sont principalement en anglais je ne vois pas ce qui pourra freiner la mise en ligne des livres à l’image de ce qui se fait pour le disque. Microsoft, Yahoo, Amazon l’ont bien compris qui développent leurs propres projets (voir à ce propos Le Monde.fr du 4 novembre).
La BNF, avec Gallica, a mis depuis quelques années de nombreux ouvrages en ligne. Mais elle s’est cantonnée aux livres anciens tombés dans le domaine public. La question que pose un tel mode de distribution sur des ouvrages récents est le modèle économique sous-jacent qui fera peu de place aux petits libraires. Les auteurs et la lecture en général y trouveront-ils leur compte ?