Nov 082005
 

Premier jour de stage à l’association SOS SAHEL International France à Bécon-Les Bruyères. Accueil, installation. Puis immersion immédiate dans les dossiers des projets terrain. Débrouiller le comptable du financier, tracer très approximativement les contours d’un circuit administratif. On imagine mal que de beaux projets loin en Afrique génèrent un tel volume de paperasserie. Pourtant chaque facture même de quelques centaines de francs CFA est bien là, dans son classeur à la couleur du pays, dûment vérifiée, estampillée, comptabilisée. Et il le faut en ces temps où la transparence est une exigence, même si cela coûte.
Déjeuner avec un sympathique collègue qui a exercé en Jordanie et au Liban. Terres partagées ! L’après-midi j’enfile mes habits de consultant pour donner du relief à un inventaire de données issu d’un existant. Faire émerger les concepts manipulés à partir d’une liste d’informations tirée d’une vision que trop « excel ». Interpellations : qu’appelle-t-on projet ? comment demain gérer des projets internationaux ? et cette notion d’avenant… Un exercice classique de la modélisation de données indispensable tant les concepts sont riches, nombreux et pas forcément énoncés.
Déjà, dans ce train bondé qui me ramène à Paris, le sentiment un peu terne d’être retourné à la vie de bureau vite gommé par le plaisir de découvrir plein de choses nouvelles et utiles pour l’avenir.