Avancée décisive sur Projis. A l’issue d’une série d’interviews j’ai en main sur deux A3(*) bien garnis le Modèle Conceptuel de Traitement. En clair, les grandes fonctions attendues de Projis, les déclencheurs, les flux d’information, leur support actuel… Le projet est désormais bien bordé. Quant à Junior il s’est jeté sur la maquette d’un premier lot dont on a dessiné les contours pour qu’il soit indépendant, fonctionnellement simple, riche en ergonomie. Ce lot devrait permettre à nos utilisateurs d’avoir des résultats concrets rapidement, de bien cerner les enjeux d’une base de données par rapport à des fichiers Excel et enfin de caler la technique avec Junior. Je souhaite au passage insuffler quelques normes de développement (isoler les tables des formulaires et du code, normaliser les champs, systématiser les clefs étrangères…) Quand la maîtrise d’ouvrage se mêle de faire de la maîtrise d’oeuvre !
Passé la fin de ma soirée à essayer de débrouiller les standards de documentation des images. Avec le développement du numérique il est désormais facile de stocker dans le même fichier que le cliché des informations structurées le documentant.
La norme EXIF permet de caractériser les informations techniques de la photo : date, heure, résolution, focale utilisée, flash, orientation, marque et modèle de l’appareil photo… Elles sont généralement inscrites au moment de la prise de vue par l’appareil.
La norme International Press Telecommunications Council (IPTC) permet quant à elle de documenter le sujet : titre, mots-clefs, pays, ville… L’effort de documentation revient au propriétaire de l’image.
L’intérêt de ces normes est capital pour la distribution des photos. Elles garantissent l’exploitation des clichés par les moteurs d’indexation et autres outils de catalogue Elles sont devenues indispensables lorsque l’on souhaite comme moi commercialiser ses clichés.
Jusqu’à présent, héritage de l’argentique, je maintenais une base Access (encore !) où je répertoriais patiemment mes 20 000 clichés accumulés depuis mon premier 24*36 en 1984. De cette base je générais des pages Web qui depuis 97 alimentent mon site. Aujourd’hui je cherche l’outil miracle qui voudra bien m’exporter cette base dans les versions numérisées de mes clichés de manière à pouvoir les rendre plus accessibles sur le net. Pour l’instant je n’ai trouvé que des outils qui travaillent à l’unité, tel Exifer ou Xnview. Alors si quelqu’un à une idée…
(*) : il faudra un jour que je vous parle des vertus de ce format !