C’est dit et répété. Ce cours de Communication sera tourné vers la préparation de notre colloque dont l’intitulé est fixé. Va pour « La planète dans tous ses états : Prévention, préparation et gestion de l’aide humanitaire dans le cas d’une catastrophe naturelle ».
Il réunira à Créteil des spécialistes des questions de l’urgence et du développement, des bailleurs de fonds, des ONG,… et se tiendra les 12 et 13 mai.
Isabelle Gratiant, notre enseignante, nous prévient, il y a du boulot pour organiser cet événement dont le budget est estimé à 16 000 €. Il faut trouver le financement, définir plus précisément les thèmes traités et les ateliers, choisir des intervenants, les convaincre de participer, alerter les médias… sans compter la logisitique de cette organisation.
Après la livraison d’une batterie de définitions (com’ interne/externe, mécénat et sponsoring…) et autres conseils pratiques notre experte en com’ nous livre au passage un thème de réflexion tout à fait intéressant. En matière humanitaire, qui sont les clients ? les bénéficiaires de l’aide ou les bailleurs ? Les ONG peuvent-elles être considérées comme société de services auprès de bailleurs ou comme prestataires à titre gracieux auprès de ses bénéficiaires. Voilà bien là une limite à l’analogie entre ONG et Entreprise dont les conséquences dépassent largement les modes de communication pour atteindre la raison d’être, la liberté des ONG et le pouvoir tout relatif des bénéficiaires de son aide.
Fév 012006