Fév 202006
 

Suite du cours Action humanitaire et développement de François Grunewald. Ces derniers jours sont consacrés aux techniques d’évaluation. Après présentation de deux missions qu’il a réalisées récemment (Inde et Laos) François nous présente le résultat de l’évaluation globale pour le compte de la Délégation interministérielle Post-Tsunami qu’il a conduite au nom du Groupe URD.
Qu’on ne se méprenne pas il ne s’agissait pas d’évaluer l’action globale des humanitaires sur le Tsunami mais uniquement les 41 M€ de financement de trois agences gouvernementales françaises : la Délégation pour l’Action Humanitaire (DAH du Ministère des Affaires Étrangères), la Délégation Interministérielle chargée de l’aide Post-Tsunami (DIPT) et le CPT (Coordination Post-tsunami attachée au Ministère des Affaires Étrangères). Ces fonds publics ne sont qu’une partie de l’aide publique (155 M€ au total sans compter les 300M€ de prêts à 1% de l’AFD) elle-même représentant moins de la moitié de l’aide privée (générosité du public, mécénat) qui a atteint la somme de 379 M€ (toutes ces données concernent exclusivement la France). Les conclusions livrées en séance (et que je ne dévoilerais pas ici) devraient être disponibles sur le site du MAE prochainement (Site du Ministère des Affaires Étrangères).
Suite à cet exposé il nous présente les différentes types d’évaluation et leur positionnement sur le cycle de vie des projets. Cycle qui me rappelle bigrement celui que j’ai formalisé lors de mon passage à SOS Sahel.