A la fin de ce premier semestre d’université – un mois d’intégration, trois de stage et deux de cours – les étudiants s’interrogent sur ce que leur apporte réellement ce master Gestion Humanitaire. Le climat revendicatif anti-CPE n’est probablement pas étranger à ce questionnement. Pour beaucoup le constat est clair. La professionnalisation tant vantée ne viendra pas de l’enseignement lui-même mais de l’opportunité qu’il offre de noircir son CV de stages, de se constituer un réseau et de se labéliser Master. Une sensibilisation, une démystification de l’humanitaire oui ; l’apprentissage réel d’un métier, de méthodes de travail certainement pas.
Pour ma part je suis loin de regretter ce semestre qui me permet progressivement d’imaginer un avenir, de trouver une voie après tant d’années à se laisser mener par les conventions et les opportunités. Aborder d’autres thèmes, être confronté à d’autres contextes, d’autres expériences représente pour moi le plus grand apport de cette année universitaire.
Mar 252006