Avr 062006
Du jamais vu depuis la Commune de 1871(*), ce soir un cortège de manifestants emprunte MA rue Ramponeau au cri de « Paris debout, Paris réveille toi ! »
Le conflit CPE s’éternise. La fac est définitivement fermée et n’ouvrira donc au mieux qu’après les congés de Pâques. Je suis de fait en vacances depuis mardi en raison des blocages.
Seule bonne nouvelle pour les étudiants la réglementation des stages. Le quotidien les Échos annonce un décret à paraître mi-avril portant sur une indemnisation minimum de 360€ par mois. Si elle se concrétise rapidement cette mesure concernera notre stage d’un semestre qui débute en juin.
Seule bonne nouvelle pour les étudiants la réglementation des stages. Le quotidien les Échos annonce un décret à paraître mi-avril portant sur une indemnisation minimum de 360€ par mois. Si elle se concrétise rapidement cette mesure concernera notre stage d’un semestre qui débute en juin.
(*) La dernière barricade à tomber lors de la Commune en 1871 se tenait à l’angle de la rue Ramponeau et de la rue de Tourtille au pied de mon immeuble. Les groupes de jeunes retraités, jeans et coupe-vent proprets, abonnés de l’école du Louvre et de Paris ça se visite, ne manquent jamais de s’arrêter religieusement devant.
La dernière barricade
rue Ramponeau et rue de Tourtille
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Manifestants rue Ramponeau ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2006/04/manifestants-rue-ramponeau/>