Il y a tout juste un an débutait ma «carrière» d’Étudiant humanitaire. Le 23 septembre 2005 exactement je prenais congé de mes collègues et de mon employeur. Deux jours plus tard j’étais sur les bancs de la fac entouré d’une cinquantaine de sympathiques étudiants de tous horizons pour une relecture humaniste de notre vaste monde. Depuis, pas un instant je n’ai considéré un retour à ma vie d’antan. Et dire que certains ont lu dans cette rupture du courage ! Non, non, nul sacrifice, nulle abnégation, nul renoncement à quelque confort. Tout le contraire. Une transition joyeuse et ardemment souhaitée, un cheminement nouveau du corps et de l’esprit qui donne sens et profondeur à la vie.
Cet anniversaire est aussi celui de ce blog. Une année que je tiens scrupuleusement cette chronique, sans répit. Là non plus n’imaginez pas une contrainte. Sur ce nouveau chemin pavé de distraction, écrire me rappelle à moi, m’empêche de me diluer dans le temps, l’espace et le nombre qui nous aspirent, nous égarent et nous nient. C’est un acte de survie pour exister en conscience. Une nécessité faite plaisir par cette même ambivalence qui caractérise les besoins vitaux comme celui de nous sustenter. Que serait un repas sans gastronomie ni partage ? Qu’est-ce qu’un écrit privé de style et de lecteur ? Ce blog se veut ma modeste table d’hôte fragments d’expériences de vie offerts à tous.
Sep 242006