Sep 052006
Ilha compte seulement deux ordinateurs publics connectés à internet tous deux au centre TDM qui jouxte le palais São Paulo(*). Les grands jours, on y côtoie une blanche religieuse qui frappe plus vite qu’elle n’égrène son chapelet, des Italiens (nouveaux colons de l’île) et des voyageurs comme moi qui veulent se convaincre que le monde ne se résume pas à ce paradis. Je relève ma boîte pour découvrir des nouvelles de mes collègues étudiants : Oulan-Bator, Inde, Honduras, Pérou… chacun s’affaire. Je me sens presque coupable de ces modestes jours de repos d’autant que côté humanitaire il y aurait de quoi faire à Ilha, car ce n’est pas le paradis pour tous.


(*) 2 euros/h. Tlj. 9h-20h.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « De l’hôpital au cimetière ». ytraynard.fr 2025 [En ligne]. Page consultée en 2025. <https://www.ytraynard.fr/2006/09/de-lhopital-au-cimetiere/>