Mercredi j’ai accueilli à l’aéroport(*) notre deuxième formateur, principal actionnaire de la SSII d’une dizaine d’employés qui nous fourni le logiciel de microfinances. Excellent contact. Gens clairs et sans histoire. Tout s’est déroulé comme prévu même mieux que prévu. Ca change des relations commerciales françaises ou mozambicaines compliquées pour ne pas dire tordues. Il est vrai que nous avions tout fait pour que s’instaure une relation de confiance. En amont le contrat avait été bien ficelé grâce à l’appui du C-GAP (soutenu par la Banque Mondiale), le programme de la formation avait été détaillé, un plan d’implémentation rédigé, les paiements réglés aux échéances prévues malgré la complexité de la réglementation locale concernant les devises. Ce fournisseur semble très recommandable. Il a même pris à sa charge un lot significatif de modifications pour que le logiciel réponde encore mieux à nos attentes. L’outil de migration a été adapté à notre existant en live durant la mission avec maestro. La base de données est désormais peuplée de milliers de clients. Il y a sans doute de l’intérêt bien compris dans tout ça mais voilà initié une bonne collaboration pour l’avenir. À l’institution désormais de cultiver ce partenariat. Il me plaît assez d’un point de vue du développement économique que ce logiciel soit développé en Afrique pour des Africains.
(*) Privilège des petits aéroports, je rentre désormais directement au service des bagages et des visas pour accueillir mes invités.