Grande première. Cette année le sommet sino-africain se tient très solennellement à Pékin. Guebuza fait le voyage avec 47 autres collègues chefs d’Etat ou de gouvernement. Seuls sont exclus de la fête les rares pays qui entretiennent des relations diplomatiques avec Formose. Personne ne voudrait manquer ce rendez-vous dont on attend beaucoup dans les capitales africaines et on se garde bien de la moindre critique. Voilà un évènement qui donne de l’actualité à notre devoir de socioéconomie. Depuis le mois de juin l’équation n’a pas changée. La Chine a un besoin croissant de ressources naturelles pour soutenir sa croissance et voit dans l’Afrique un vaste marché pour écouler ses produits manufacturés. Le reste (aide au développement, partenariats, non ingérence) c’est du discours pour atténuer une relation pour l’instant très déséquilibrée.
Nov 042006