Hommage à Malick Sidibé au CCFM. Ce photographe malien âgé de 70 ans s’est rendu célèbre par sa série de reportages sur les nuits bamakoises des années 60.
Une transposition malienne de nos années «Salut les copains», influencées par les rythmes américains, avec ses Chaussettes noires, son twist, ses surprise-parties, ses yéyés, et pattes d’ef’… Un hymne à la jeunesse, la vie et l’amour.
Au-delà du témoignage visuel, d’autant plus précieux que rare en terre d’Afrique, ce qui caractérise ce reportage c’est la complicité qui s’établie au fil des nuits entre le photographe et ses personnages. On n’est pas dans la prise de vue à la dérobée mais dans le respect réciproque du sujet et du photographe. Car Malick Sidibé c’est aussi la mémoire de la photographie africaine avec son incontournable «Studio» où l’on venait en confiance, solennellement et pour la postérité se faire tirer le portrait. Il y a à voir et à entendre dans cette exposition. Génération de la vitesse et du jetable tendez l’œil.
Malick Sidibé : CCFM du 13/11 à fin novembre. Dans le cadre de Photofesta.