Début de l’escapade à Istanbul. Vers une Turquie qui se tient sur la ligne de partage arbitraire entre Europe et Asie. Développements récents de la question Orient-Occident : la visite du Pape et toujours l’intégration à l’Union Européenne avec ce «faux pas» en direction de Chypre.
Notre «aventure» commence à 15h30 au terminal 3 de Roissy. C’est le terminal du pauvre. Entendez par là celui des charters où s’entassent pêle-mêle en cette saison creuse, touristes et immigrés tunisiens, marocains et bien sûr Turcs facilement reconnaissables : manteau long et foulard marron pour les mères de famille, tandis que les hommes, visages massifs, portent fièrement moustache et casquette.
Le terminal du pauvre n’a pas droit à une navette depuis le RER. Les 300 m doivent être parcourus à pied, par tous les temps, bagages en main. A l’intérieur de ce vaste hangar, un duty-free ridicule où l’on ne trouve pas même de parfum. Pour embarquer c’est bus et passerelle. Les rares touristes engoncés dans leur doudoune compulsent fébrilement leur guide de voyage. C’est qu’on n’annonce pas vraiment du beau temps sur la Corne d’Or. 8°C au plus et de la pluie. En arrivant à minuit mieux vaut avoir choisi son point de chute. Vol parfait et accueil très professionnel du correspondant Marmara à l’İstanbul Atatürk Havalimanı. Dépose à l’hôtel(*), remise des clefs, et dodo à 1h30.
(*) L’hôtel réservé par Marmara est le Grand Savur Otel, avenue Gençtürk, Rue Sirvanizade N° 19Sehzadebasi, juste derrière l’hôtel de ville d’Istanbul. Tram Aksaray. Hôtel entièrement francophone.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Vers Istanbul ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2006/12/vers-istanbul/>