Drôle de saison sèche, il a plu toute la journée. Les rivières débordent, les canalisations trop gorgées éventrent les chaussées et même mon toit fuit ! Voilà un bon prétexte pour ne pas s’éloigner du bungalow et mettre un peu d’ordre dans ce voyage. De toute façon la plupart des établissements sont fermés en raison de Galungan(*). J’en profite pour découper les articles intéressants dans la presse qui s’était accumulée sur ma terrasse et coller sur un cahier tous les petits papiers que l’on m’a généreusement distribués (billets de train, entrées de musée, additions, notes d’hôtel, coupures de journaux, dépliants touristiques…). Un travail préparatoire avant de compléter les pages manquantes de ce blog.
Profitant d’une courte accalmie, je suis quand même sorti vers 14h puisqu’il faut bien manger. K-Way et tongue pour patauger comme tout le monde, mais Dieu que les trottoirs sont glissants en tongue ! L’attraction majeure en ville reste l’orchestre de gamelans qui répète dans l’entrée du palais et les groupes d’enfants qui rançonnent depuis hier les riverains dans une danse du dragon qui ressemble comme deux batons d’encens à celle du nouvel an chinois exécutée à Belleville. Le monde est un univers d’emprunt-transformation.
(*) ne pas prononcer le «g»
===== Programme et autres notes
Il existe une excellente connexion internet sur Ubud-Raya a 400 m de l’internet Bali 3000. Broadband et ordinateurs neufs. 6000RpI/heure. Un bureau de change tout aussi avantageux au même endroit. C’est là aussi que l’on trouve quelques gargotes populaires fréquentées par les Balinais et même un restaurant halal.