Nov 192007
 

Istanbul, (c) Yves Traynard 2007Istanbul, (c) Yves Traynard 2007Istanbul, (c) Yves Traynard 2007

27 touristes dans le hall à 9h30. Nous sommes au complet ce matin. 14 nouveaux participants arrivés dans la nuit dernière nous ont rejoints. A première vue, le groupe semble très éclectique, loin de la caricature. Des retraités actifs, des couples, des célibataires, des jeunes, mais pas d’enfants.
Le grand bus est de sortie que nous ne quitterons pas jusqu’à la fin du voyage. Direction la mosquée bleue. Pourquoi bleue ? Travestissement d’un voyageur occidental (on ne saura pas lequel) ; les Turcs l’appellent du nom de son commanditaire : Sultan Ahmet. C’est comme pour Soliman Ier. Les Turcs l’appellent le législateur, Kanûnî Sultan Süleyman, les Occidentaux le Magnifique.
Tiens B. cherche le moyen de prier dans ce haut-lieu de l’islam. Voilà un pèlerin inattendu.
Grand temps libre à Topkapi après un long développement sur l’origine des Turcs. Je l’avais visité il y a quelques années, je flane, rien n’accroche mon regard si ce n’est les rives du Bosphoreet d la Corne d’Or. Il pleut. Déjeuner à Sultanahmet dans ces tavernes à touristes façon rue de la Harpe. Très bon pain chaud et beurek. On fait plus ample connaissance. Des retraités italiens, d’autres musulmans (madame joviale et foulardée avec monsieur doux rêveur aux yeux bleus), un Vietnamien (parti dans cette terrible épopée des boat-people à l’âge de quatre ans). Discuté avec B. de l’islam, de la discrimination et de la justification permanente… on sent poindre chez lui plus que de l’exaspération. En voyage, surtout organisé, on est pas vraiment vu comme différemment !
Après-midi Grand Bazar. Le guide est clair. Ce bazar n’est fréquenté que par les touristes étrangers. Les Turcs n’y mettent pas les pieds. Il met en garde contre les risques de la contrefaçon et invite au marchandage (30%…). Tour de l’hippodrome, en bus et sans s’arrêter. Je me dis qu’il fallait oser. Il pleut et il fait nuit.
Quartier libre. Sieste. Dîner à l’hôtel comme hier. Repas médiocre. Les touristes s’égaient par tranche d’âge. Les couples restent en couple, les retraités à l’hôtel. Sortie dans le quartier (avec V. et T.). Internet, salon de thé, café turc et pâtisseries à la pistache. Il y a une jouissance à se découvrir et à se présenter. La rencontre de l’autre même non turc. On parle évidemment d’itinéraires passés. Ça aussi ça fait partie du voyage.


PROGRAMME
Mosquée Bleue
Topkapi
Grand Bazar
Nuit à l’hôtel Grand Savur.