La Turquie vient de mener une action militaire contre les bases du PKK aux marges de l’Irak. La nouvelle est presque passée inaperçue après le crash de l’avion Atlas Jet et la mort de ses 57 passagers. Moi je m’approche de l’Europe.
Edirne c’est une capitale dans un village. Un écrin monumental disproportionné pour quleques chevaux qui trottent au centre-ville et des voitures à bras. Les cent visages différents qu’on croise ont un parfum des Balkans, ou du moins l’idée que je m’en fais puisque je n’ai jamais mis les pieds ni en Albanie, ni en ex-Yougoslavie… Une Europe pauvre, populaire, de casquettes, de femmes en robes longues et fleuries… un imaginaire probablement, dont il faudrait creuser la réalité. Mais pour le touriste, Edirne ce sont surtout ses monuments flamboyants hérités de cette capitale turque avant que Constantinople ne devienne Istanbul. Je les visite dans la gadoue après les inondations du mois dernier. Pas un mot en grec pourtant à 5 km ! Le rapprochement est lent…
PROGRAMME
Le bazar
Le fortin
Le complexe de Beyezit II (musée médecine, thérapie douce de la folie)
Le saray
La tour de la justice
Kirkpinar (stade des lutteurs)
La mosquée de Sinan
Déjeuner chez Beyti Kebab (dessert de potiron aux noix et au miel…)
Vieilles maisons, synagogues.
Dîné au café Pena.
Hôtel Kent, ch. simple 20 YTL (12€) douche WC sur le palier. TV, chauffage central. Odeur tabac froid. Ch. 5. Tel. (284) 225-10-70 . A 50m du très bruyant Açikgöz n°2.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Aux portes de l’Europe ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2007/12/aux-portes-de-leurope/>