Notre amie canadienne nous a tiré les cartes au petit matin du premier de l’an. Grand succès ! Qui n’a pas rêvé de connaitre son avenir à l’aube d’une nouvelle année. J’ai hérité du Fou ! Un fou qui ressemble trait pour trait au voyageur de Jérôme Bosh que je commentais ici il y a deux mois. Prémonition ?
Essai d’interprétation : Malgré les apparences, le Fou n’est pas un élément perturbateur de l’ordre cosmique. Face à cette carte, le consultant ne doit pas s’inquiéter outre mesure. Celui-ci, il est vrai, ne possèdera pas la maîtrise absolue de son action à venir car le vent de l’imprévue va souffler. Si le consultant fortifie sa connaissance intérieure et sa lucidité, il bénéficiera de l’énergie de cette carte qui fait éclater les structures établies, mais si le sujet ne sait pas où il va, alors, comme disait Sénèque, aucun vent n’est le bon…(*)
Surprises en vue… Marty, notre taromancienne, m’invite à ignorer ceux qui ne comprendront pas ma démarche et à poursuivre dans ma voie. Ça promet !
Quant à Wikipedia voici son commentaire : « Dans son habit, il ressemble à un arlequin… mais représente aussi l’imagerie de trouvères et troubadours du Moyen Âge, qui colportaient idées, poèmes et chants au travers des chemins qu’ils parcouraient. Il est équipé de « la besace » des voyageurs, montée sur un bâton. Le chien le mord (pour chasser le fou) ce qui signifie qu’il est à bannir pour les gens du Voyage, il est le signe de la génialité. Tout comme elle, il est condamné à la perpétuelle errance. Il transporte dans son baluchon le pentacle, l’épée, le bâton et la coupe. Ces objets lui appartiennent, mais il ne sait pas à quoi ils servent. Ils ont conservé leur magie, mais le fou a depuis longtemps oublié leur utilité. Il les garde près de lui car c’est tout ce qu’il possède. Ainsi, le fou a tous les éléments nécessaires pour s’élever au-dessus de son état, mais il n’est pas conscient. Parfois, il sera illustré aux abords d’un gouffre et son chapeau sera mis à l’envers. Le fou est donc illustré comme étant naïf et insouciant, il erre sans savoir qu’il s’apprête à tomber dans un gouffre, ou inconscient du chien qui le suit de près et qui se prépare à le mordre.« (**)
Jan 022008