J’ai loupé le le Mois du Film Documentaire qui s’est déroulé courant novembre.
Extrait d’une critique(*) :
On se rappelle la phrase de Cocteau définissant l’art comme un « mensonge qui dit la vérité » : le documentaire serait-il une réalité qui dit la vérité ? Ou bien comporte-t-il lui aussi sa part de mensonge ?
Précision, exhaustivité, investigation : parce qu’ils sont le réel, les documentaires semblent avoir des comptes à rendre à la vérité.
Il semble d’ailleurs que le cinéma se soit fortement politisé après le 11 Septembre, comme si on estimait devoir se tourner à présent davantage vers la réalité politique et économique du monde, et moins se réfugier dans des fictions divertissantes. Dans ce contexte, les documentaires font l’objet de plus d’attention, et certains sortis en salles remportent même un franc succès.
Malgré cette politisation du débat cinématographique, notre rapport au réel, à l’âge de la téléréalité et de l’autofiction, est en train de changer. Les frontières s’amenuisent entre fiction et réalité, et l’art s’amuse de ces lisières.
(*) A lire sur evene.fr