Parmi les mille facteurs qui font écran aux réalités locales lorsqu’on voyage, le choc culturel n’est pas le moindre. Les symptômes sont assez bien connus : nostalgie, irritabilité, dénigrement de la culture d’accueil, hostilité, incapacité d’acquérir des connaissances hors de la culture d’origine… Sur son site, l’agence canadienne de développement donne quelques clefs illustrées à destination de ses expatriés(*).
La culture est invisible. Elle définit notre perception de ce qui est bien ou mal, bon ou mauvais, normal ou anormal ; c’est également notre culture qui détermine notre façon de communiquer, notre idée de nous-même, nos attentes, notre espace vital, ainsi que notre manière d’aborder les mille et une actions et interactions de la vie quotidienne. On tient facilement notre culture pour acquise en se disant : « C’est comme ça », « C’est normal », « C’est la vie »… Mais est-ce vraiment le cas ? Vous ne pourrez pas défaire votre bagage culturel et le laisser sous le lit avec les autres choses dont vous ne voulez plus, mais vous pouvez le reconnaître tel qu’il est et comprendre comment il influera sur votre adaptation à un nouveau pays. Voici quelques exemples de bagage culturel qu’un Nord-Américain aurait peut-être avantage à oublier et qui risque de ne pas avoir la même importance ni la même signification dans une autre culture :
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(*) La vérité sur le choc Culturel par l’agence canadienne de coopération. On lira aussi les pages que lui consacre Ginette Ledoux dans L’art de voyager, Ed. Logiques, 1999 également canadien. Il semble que cette notion soit très peu française : aucune entrée dans Wikipedia.fr, pas de livre… intéressant…