» src= »http://www.ytraynard.fr/wordpress/wp-content/uploads/2010/09/IMG_0245.jpg » border= »0″ />La première partie achevée (En quête de réel), l’auteur en vient dans son deuxième chapitre à aborder nos comportements en voyage. Statistiques à l’appui (merci l’OMT et la Direction du tourisme français) il décrit quels sont les territoires que nous parcourons où nous nous rendons, quelles sont nos manies et ce que nous y faisons. Le voyage paré de toutes les vertus est-elle véritablement « connaissance du monde» ? Si oui, de quelle connaissance s’agit-il ? Culturelle, historique, sociale… Comment dans nos pratiques (circuits, forfaits, indépendants, en famille) les réalités contemporaines transpirent du voyage, comment sont-elles abordées, par qui ?
On y apprendra par exemple qu’au niveau mondial le tourisme est une affaire de (pays) riches, que l’on voyage entre soi, du Nord vers le Nord. On notera, chiffre à l’appui, que les Français sont extrêmement casaniers et sortent peu des frontières de l’Hexagone et s’ils sortent c’est pour aller toujours au même endroit : en Europe, Espagne et Italie surtout. S’ils s’aventurent hors d’« Occident » c’est pour se rendre de manière très encadrée dans les pays musulmans du bassin méditerranéen (Maroc, Tunisie, Egypte, Turquie) rarement au-delà. N’en déplaise aux chantres du voyage, l’autre visité n’est pas de l’ordre de l’universel.
Avr 122008