Avr 172008
Après avoir accroché comme chaque jour mon sac au tronc d’un palmier, bien en hauteur pour le surveiller depuis le bassin, je plonge dans l’eau douce d’Ain el Aroussa. 5 mn plus tard, je jette un œil, plus de sac ! Je sors de l’eau en quatre-quatre. Rien, aucune une trace.
Un des baigneurs présents, au flair curieusement aiguisé, le retrouve rapidement derrière un bosquet à une trentaine de mètres. Le sac est bien là, mais ouvert. Rapide check-up il y manque portefeuille et mon organizer que j’avais planqués dans la poche de mon pantalon. Tout le reste est là, appareil photo compris. Bilan : 150 euros en cash et un Palm qui datait de quatre ans évaporés. Mes papiers étaient heureusement à l’hôtel ainsi que ma carte bancaire et autres précieux effets. Un voyageur individuel averti ne met pas tous ses œufs dans le même panier. Rien de grave pour la suite du voyage mais des tracasseries en perspective. Direction la police touristique, présente dans chaque hôtel, puis déclaration au poste. Quatre heures durant lesquelles on me demandera entre autres de ne pas citer les baigneurs présents pour ne pas leur attirer des ennuis. Leur employeur me jure qu’ils n’y sont pour rien. Comment savoir ? L’officier semble accréditer également cette thèse. N’ayant aucune preuve formelle ni pour accuser, ni pour suspecter que ces gens étaient impliqués malgré quelques faits troublants, j’accepte de ne citer personne dans ma déclaration. Au moins la police connaît désormais les noms de ces personnes et pourra en cas de récidive dans des conditions analogues intervenir.
Un des baigneurs présents, au flair curieusement aiguisé, le retrouve rapidement derrière un bosquet à une trentaine de mètres. Le sac est bien là, mais ouvert. Rapide check-up il y manque portefeuille et mon organizer que j’avais planqués dans la poche de mon pantalon. Tout le reste est là, appareil photo compris. Bilan : 150 euros en cash et un Palm qui datait de quatre ans évaporés. Mes papiers étaient heureusement à l’hôtel ainsi que ma carte bancaire et autres précieux effets. Un voyageur individuel averti ne met pas tous ses œufs dans le même panier. Rien de grave pour la suite du voyage mais des tracasseries en perspective. Direction la police touristique, présente dans chaque hôtel, puis déclaration au poste. Quatre heures durant lesquelles on me demandera entre autres de ne pas citer les baigneurs présents pour ne pas leur attirer des ennuis. Leur employeur me jure qu’ils n’y sont pour rien. Comment savoir ? L’officier semble accréditer également cette thèse. N’ayant aucune preuve formelle ni pour accuser, ni pour suspecter que ces gens étaient impliqués malgré quelques faits troublants, j’accepte de ne citer personne dans ma déclaration. Au moins la police connaît désormais les noms de ces personnes et pourra en cas de récidive dans des conditions analogues intervenir.
Fin d’un mythe. Siwa n’est plus ce qu’il était me confient les Siwis. Après tout Siwa est ce qu’elle est devenue et ce qu’elle est mais ne voudrait pas être, une station tourisitique finalement banale. Bonne leçon de réalisme touristique.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Indélicatesse au bassin de la Fiancée ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2008/04/indelicatesse-au-bassin-de-la-fiancee/>