Je n’ai finalement pas regretté le long trajet de Port-Saïd à Hurghada(*). Grâce à Monsieur Saïd, j’ai tout appris de Suez et de ses industries, ce poumon industriel (bien asphyxié) de l’Egypte, des résidences en construction (encore 100 km de béton sur la mer Rouge, dont la pompeuse construction de Porto de Sukhna avec immeuble en forme de vague entre mer et montagne), la ville de Ras Ghrib dédiée au pétrole et ses forages en mer, l’île voisine de djebel Zeit…
Mon mentor improvisé ne parle pas anglais et fréquente donc très peu les touristes. Est-ce pour cela que ce qui lui semble digne d’intérêt pour une conversation avec un étranger, ce ne sont pas les loisirs, la plongée, les safaris, mais bien la vie, la société, l’économie de ce bout d’Egypte. Pas un instant il ne m’a parlé des Pharaons. Et je jure que je n’ai pas orienté la conversation ! La boucle est bouclée. Me voilà réinstallé à l’hôtel Snafer(**).
(*) Prononciation d’Hurghada en arabe : al-ghardaha (الغردقة)
(**) Retour à l’hôtel Snafer (Stroumpf en arabe !). Ch 304. Balcon frais et venté, en face de l’hôpital général de la ville. 8 € la double.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Retour à Hurghada ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2008/05/retour-a-hurghada/>