Juin 112008
 

Les auteurs de L’invention du Monde(*) décryptent la mondialisation, dans la perspective d’une géographie ouverte aux autres disciplines (histoire, anthropologie, économie…). Ils décrivent les grands bouleversements dont sont témoins, tels les Tamang, toutes les nations de la terre et invitent à changer de lunettes pour voir le monde. Les éclairages de cet ouvrage permettent de mesurer à quel point le discours touristique est en retard, voire s’oppose, à cette approche.
A propos de tourisme, dans ce même recueil, Mathis Stock répond à cette intéressante question : « Le tourisme contribue à interconnecter le Monde : réduction des distances, mise en relation des cultures et entrée en compétition des lieux touristiques selon des normes et attentes communes… Assiste-t-on pour autant à une uniformisation ?« 


(*) L’invention du Monde, Une géographie de la mondialisation, Jacques Lévy (dir.), avec Patrick Poncet, Dominique Andrieu, Boris Beaude, René-Éric Dagorn, Marc Dumont, Karine Hurel, Alain Jarne, Blandine Ripert, Mathis Stock et Olivier Vilaça, Presses de Sciences Po, 2008.
Lire la critique de cet ouvrage (et de longs extraits) dans Sciences Humaines Mondialisation : regards de géographes, Grands Dossiers n° 11 juin-juillet-août 2008. « La mondialisation bouleverse tout : la notion de citoyenneté comme les rôles des États ou les échelles de l’espace… La géographie se doit de repenser ces concepts.«