- promouvoir les droits de l’homme,
- acheter équitable,
- épargner et voyager solidaire,
- respecter l’environnement,
- s’engager comme volontaire de solidarité internationale,
- devenir bénévole.
Si l’on s’accorde assez bien sur l’existence d’une dépendance mutuelle entre les êtres humains, existant à l’état naturel et due au besoin qu’ils ont les uns des autres(*), l’enfant vis à vis des adultes par exemple, c’est dans le glissement progressif vers le sentiment d’une responsabilité (je me sens responsable de mettre en œuvre cette solidarité), puis dans sa mise en acte (j’agis pour mettre en œuvre mon sentiment de solidarité) que se rétrécit comme peau de chagrin le champ de la solidarité lorsqu’on la qualifie d’internationale. C’est dans ce parcours que s’effectuent rarement consciemment toutes les orientations, tous les choix au gré des représentations fluctuantes du monde et de l’Autre.
L’idée ici n’est pas de dénigrer ce mouvement de solidarité dans lequel je me reconnais, mais d’en fixer les limite pour les dépasser. Il y aurait tout intérêt à reprendre, à recoller les morceaux de ce puzzle hétéroclite dont l’intérêt est la prise de conscience du monde pour sortir d’une vision désenchantée, parfois manichéenne, reprendre goût à la modernité et tenter de fixer, avec l’ensemble du monde des programmes cohérents et réalistes d’échelle planétaire tel qu’on le fait au niveau national sous peine de continuer un catastrophique pilotage à vue.
(*) La semaine de la solidarité internationale, 15 au 23 novembre 2008.
(**) Solidarité dans l’excellent dictionnaire en ligne de l’ATLIF (voilà d’ailleurs un bel acte de solidarité – entre celui qui sait et celui qui veut savoir – que la mise à disposition d’un référentiel de langue !)
(***) OSI : Organisation de Solidarité Internationale.