Nov 132008
Ce blog est né en 2005 du désir de documenter mon année universitaire, ce Master de gestion humanitaire qui fut une remise en selle intellectuelle après 25 ans de jachère. Trois années ont suivi, de rencontres, d’expériences, de voyages et de réflexions vivifiantes qui ont dépassé largement le cadre de l’humanitaire pour questionner la solidarité dans son acception la plus large. Ici, là-bas, dans des domaines qui paraissent parfois éloignés tels que le tourisme, les objets du quotidien, la finance, le commerce, l’enseignement… Avec un regard critique qui fait parfois grincer des dents. C’est que la solidarité n’est pas une nouvelle religion, un dogme qui irait de soi et qui ne serait pas négociable. Nos élans de cœur, nos imaginaires peuvent être parfois bien mauvais conseillers. L’urgence ne peut tout justifier ; nos points de vue, nos conceptions dont nous sommes si fiers ne sont peut-être pas aussi universels qu’il y parait. Mon blog Etudiant Humanitaire se devait de refléter plus fidèlement jusque dans son titre la sphère des préoccupations qui m’animent. Place à l’Etudiant Solidaire, parce qu’on étudie toute sa vie, parce que que nous n’avons d’autre choix que la solidarité, parce que la solidarité ne peut exister sans examen critique. L’astérisque, la marque de fabrique de ce blog, rappellera l’importance de la connaissance et le respect dû aux sources d’information.
(*) Parce qu’on étudie toute sa vie, parce que que nous n’avons d’autre choix que la solidarité, parce que la solidarité ne peut exister sans connaissance et examen critique.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Etudiant solidaire(*) ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2008/11/etudiant-solidaire/>
Quel qu’en soit le titre, je ne peux que t’encourager à poursuivre ta démarche. J’apprécie les textes que tu publies car je les trouve justes. Je les apprécie parce qu’ils sont entre la connaissance (à elle seule trop dogmatique) et le ressenti (à lui seul trop empirique). Je les apprécie parce qu’ils ont la fraîcheur de l’enfant qui découvre et la sagesse de celui qui a vécu. Au plaisir de continuer à te lire, donc.