Fév 192009
 
Baoding, Université du Hebei, Logement des étrangers (c) Yves Traynard 2009L’équation est universelle. Neige + dégel = gadoue. Malgré les balais et les pelles énergiques des habitants on a pataugé joyeusement sur les trottoirs. Les enfants eux étaient ravis de faire des boules de neige.
Le QDP rapporte que, face à l’ampleur des chutes de neige, toutes les autoroutes de la région ont été fermées(*). Heureusement le soleil devrait permettre leur réouverture pour l’arrivée de ma collègue française dimanche matin.
Ce même soleil m’a chassé de ma tanière vers midi pour me permettre de vous offrir la photo promise. Celle de l’hôtellerie des étudiants et enseignants étrangers de l’Université du Hebei, et sous la neige s’il vous plaît ! Mon studio est situé juste au-dessus du pavillon de gardiennage qui souhaite la bienvenue à Hebei University.
Baoding, Centre ville après la neige (c) Yves Traynard 2009Le distributeur de la Bank of China, la plus ancienne banque du pays qui joua jusqu’en 1948 le rôle de banque centrale, m’a délivré sans problème des billets de 100 yuans pour me permettre d’attendre la première paie et compléter mon « trousseau ». Parce qu’ici faut pas compter payer quoi que ce soit en carte bancaire. Du cash, du cash, que du cash !
Côté pratique, la connexion internet est rétablie. On peut me joindre en composant mon ancien numéro parisien. Grâce à Free le routage vers mon ordinateur est gratuit. Vive le SIP et la VOIP ! La conversation risque d’être néanmoins assez hachée et bien sûr il faut que mon ordinateur soit en marche.
La ville de Baoding, quoique sans réel charme, n’a rien de l’enfer des grandes villes asiatiques. A ma grande surprise il n’y a aucune de ces bruyantes motos qui font le malheur de Jakarta ou de Phnom Penh. Baoding, Université du Hebei, Passerelle près de l'Université (c) Yves Traynard 2009Il n’y a que des vélos dont beaucoup sont électriques. Les voitures par contre, souvent neuves et puissantes, risquent d’être un challenge de plus pour la Chine. Mais à Baoding pas de gros embouteillages visibles ; rien à voir avec ce qu’on m’a décrit de Pékin. Le piéton que je suis a pu déambuler sur les larges trottoirs jusqu’au centre-ville, entre les blocs d’immeubles très défraîchis. Au printemps, avec le feuillage, le bord des canaux pourrait même être sympa, dès que l’eau sera moins trouble. Encore un challenge pour ce pays en pleine croissance !

(*) Chine/Hebei: autoroutes fermées à cause de fortes chutes de neige, QDP en linge, 19 février 2009.