Fév 062009
Il est important de faire circuler et l’attention aux différences nous y incite quand le concept d’altérité tend à créer des blocages.
Anne Cheng, propos restitués dans le magazine nonfiction n°1, 2008.
Cette fois c’est officiel. Visa en poche et billet d’avion réservé je peux enfin vous confirmer que je m’envole pour la Chine le 16 févier. Ceux qui suivent ce blog ne seront qu’à demi-surpris tant la Chine y prenait une part prépondérante ces derniers mois.
En quelques mots, j’y serai lecteur de français dans une université près de Pékin, à Baoding plus précisément, en charge de classes d’étudiants qui se spécialisent en français durant quatre années. Ce job d’un semestre universitaire devrait me retenir en Chine jusqu’au 16 juillet. Avec 14 h de cours par semaine plus les préparations et les évaluations vous aurez compris que ce n’est pas vraiment du tourisme.
Mais quelle drôle d’idée me direz-vous. Pas vraiment. Il y a longtemps que la Chine m’intéresse. Quand on prétend s’interroger sur le destin de la planète, comment rester indifférent à son pays le plus peuplé et qu’on peine à décrire sans superlatifs. Mais qu’il est difficile de Paris de s’en faire une représentation tant le jugement précède la connaissance. Un séjour long et une bonne raison d’être au contact des Chinois devraient me permettre de mieux appréhender cette Chine qui n’a jamais été aussi ouverte.
Et puis je me réjouis de jouer un rôle, quoique infime, dans ce rapprochement entre peuples dont les différences culturelles semblent porter tant de malentendus. Apprendre une langue étrangère n’a jamais été affaire que de technique. C’est aussi appréhender l’autre dans sa manière de penser, dans sa vision du monde. Si on veut faire l’économie de nouvelles guerres ce cheminement conjoint des pensées semble indispensable. Ce voyage est bien une étape sur ma route des solidarités.
Bien sûr j’en profiterais pour m’adonner à ma marotte. Je continuerais à examiner le tourisme sous toutes ses coutures. Le tourisme intérieur chinois s’est développé de manière impressionnante ces dernières années. Les musées, les sites ont poussé comme des champignons. La Chine elle-même, selon l’OMT, deviendrait la première destination mondiale à l’horizon 2020. Elle serait à cette même date un grand pourvoyeur de touristes dans le monde (100 millions d’ici à 2020). Il y a là pour moi matière à analyse !
Toujours à propos de tourisme, devoir présenter la civilisation française, sa culture, mais aussi son économie, sa société contemporaine me permettra d’ajuster ce que pourrait être un programme concret de tourisme du réel et de me consacrer enfin dès mon retour à la publication de mon essai.
En quelques mots, j’y serai lecteur de français dans une université près de Pékin, à Baoding plus précisément, en charge de classes d’étudiants qui se spécialisent en français durant quatre années. Ce job d’un semestre universitaire devrait me retenir en Chine jusqu’au 16 juillet. Avec 14 h de cours par semaine plus les préparations et les évaluations vous aurez compris que ce n’est pas vraiment du tourisme.
Mais quelle drôle d’idée me direz-vous. Pas vraiment. Il y a longtemps que la Chine m’intéresse. Quand on prétend s’interroger sur le destin de la planète, comment rester indifférent à son pays le plus peuplé et qu’on peine à décrire sans superlatifs. Mais qu’il est difficile de Paris de s’en faire une représentation tant le jugement précède la connaissance. Un séjour long et une bonne raison d’être au contact des Chinois devraient me permettre de mieux appréhender cette Chine qui n’a jamais été aussi ouverte.
Et puis je me réjouis de jouer un rôle, quoique infime, dans ce rapprochement entre peuples dont les différences culturelles semblent porter tant de malentendus. Apprendre une langue étrangère n’a jamais été affaire que de technique. C’est aussi appréhender l’autre dans sa manière de penser, dans sa vision du monde. Si on veut faire l’économie de nouvelles guerres ce cheminement conjoint des pensées semble indispensable. Ce voyage est bien une étape sur ma route des solidarités.
Bien sûr j’en profiterais pour m’adonner à ma marotte. Je continuerais à examiner le tourisme sous toutes ses coutures. Le tourisme intérieur chinois s’est développé de manière impressionnante ces dernières années. Les musées, les sites ont poussé comme des champignons. La Chine elle-même, selon l’OMT, deviendrait la première destination mondiale à l’horizon 2020. Elle serait à cette même date un grand pourvoyeur de touristes dans le monde (100 millions d’ici à 2020). Il y a là pour moi matière à analyse !
Toujours à propos de tourisme, devoir présenter la civilisation française, sa culture, mais aussi son économie, sa société contemporaine me permettra d’ajuster ce que pourrait être un programme concret de tourisme du réel et de me consacrer enfin dès mon retour à la publication de mon essai.
(*) pour en savoir plus sur la genèse de ce voyage on pourra se reporter aux billets qui étaient jusqu’à présent sous embargo (comme on dit dans les médias) et créaient autant de trous dans mon blog en attendant l’annonce officielle de ce séjour.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Voyage en Chine, c’est officiel ! ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2009/02/voyage-en-chine-cest-officiel/>