Août 052009
Monter à Notre-Dame-des-Neiges c’est un peu grimper à l’Assekrem.Une chapelle est consacrée à la mémoire de Charles de Foucauld qui débuta son noviciat à la trappe avant de préférer la vie d’ermite en Terre Sainte puis en Algérie où il mourut, près de Tamanrasset en 1916.
Bien en évidence, dans le musée qui lui est consacré on peut lire : « La charité est le fond de notre religion ; elle oblige tout chrétien à aimer le prochain, c’est à dire tout humain comme soi-même, et par conséquent à faire du salut, du prochain comme de son propre salut, la grande affaire de sa vie. Tout chrétien doit donc être apôtre. »
Quelque soit l’admiration que l’on porte à la vie du Père de Foucauld, il y a dans cette volonté de salut de l’autre – dont on sait qu’elle signifie conversion – quelque chose d’une violence peu raisonnable. On se souvient trop bien que le sabre n’était jamais loin du goupillon lors de la colonisation. La solidarité contemporaine, tout aussi missionnaire quoique largement d’inspiration laïque, s’inscrit aussi dans ce salut de l’autre ; ce nouveau prosélytisme de la charité a seulement endossé d’autres dogmes : développement, démocratie, laïcité, droits de l’homme, égalité des sexes… pour le meilleur et parfois le pire quand son apostolat s’opère dans la violence, la précipitation ou l’intérêt.
Quelque soit l’admiration que l’on porte à la vie du Père de Foucauld, il y a dans cette volonté de salut de l’autre – dont on sait qu’elle signifie conversion – quelque chose d’une violence peu raisonnable. On se souvient trop bien que le sabre n’était jamais loin du goupillon lors de la colonisation. La solidarité contemporaine, tout aussi missionnaire quoique largement d’inspiration laïque, s’inscrit aussi dans ce salut de l’autre ; ce nouveau prosélytisme de la charité a seulement endossé d’autres dogmes : développement, démocratie, laïcité, droits de l’homme, égalité des sexes… pour le meilleur et parfois le pire quand son apostolat s’opère dans la violence, la précipitation ou l’intérêt.