Août 222009
En prévision du retour en Chine, je continue à me documenter, j’essaie de rassembler des descriptions et avis différents pour tenter d’avoir l’approche la plus large possible de la société chinoise. Ainsi ai-je parcouru le récent ouvrage d’Eric Meyer dont voici la présentation qu’exceptionnellement je reprends de l’éditeur en raison de sa fidélité au texte(*).
Bon chat chinois prend la souris se veut la description la plus convaincante de la société chinoise de l’an 2006 : partant de la rue, elle cerne les Chinois de tous âges et de tous lieux, toujours pris sur le vif, dans leurs rêves, leurs colères. Ces courts récits portent sur une société en marche un regard direct, à la fois indulgent, attentif et nuancé, mais aussi plein d’humour et de vivacité.
100 aventures individuelles, réparties en 14 chapitres thématiques : les femmes, les jeunes, l’argent, la santé…, sont ainsi fidèlement rapportées. Souvent reprises de la presse locale, ces histoires sont celles qui circulent dans les bus et les échoppes à nouilles, dans les douches des gymnases et les vestiaires des usines. Elles ont d’abord frappé par leur contenu insolite, mais aussi par ce qu’elles révèlent des erratiques changements de cap de cette société, qui avance vite, souvent à l’aveugle.
Résident permanent à Pékin depuis 1987, Eric Meyer les a sélectionnées d’abord pour les publier dans Le Vent de la Chine, la lettre hebdomadaire qu’il anime depuis 1996(**). Là est le défi : prendre ces formes et ces images comme des pièces sorties d’un laboratoire photographique, trier et exposer ces miniatures, reflets de la vie des Chinois. Ce faisant, il a su préserver les sentiments des héros, de la truculence à l’aigre-doux, de l’émoi amoureux à l’indignation. Toutes les classes défilent, vous parlent avec leurs mots. Les enjeux sont forts, les réactions illogiques – pour nous – et pourtant nos héros se sauvent par leur capacité à gérer l’impossible à inventer la solution, à s’adapter à tout.
Les proverbes qui accompagnent chacune de ces aventures sont un autre charme du livre. «Tailler la robe de mariée pour sa rivale», ou «l’empereur des enfers est moins cruel que ses petits démons». À travers ces expressions très imagées, la Chine a su préserver sa culture. Leur graphie chinoise donne au livre un brin d’élégance orientale.(***)
Bon chat chinois prend la souris se veut la description la plus convaincante de la société chinoise de l’an 2006 : partant de la rue, elle cerne les Chinois de tous âges et de tous lieux, toujours pris sur le vif, dans leurs rêves, leurs colères. Ces courts récits portent sur une société en marche un regard direct, à la fois indulgent, attentif et nuancé, mais aussi plein d’humour et de vivacité.
100 aventures individuelles, réparties en 14 chapitres thématiques : les femmes, les jeunes, l’argent, la santé…, sont ainsi fidèlement rapportées. Souvent reprises de la presse locale, ces histoires sont celles qui circulent dans les bus et les échoppes à nouilles, dans les douches des gymnases et les vestiaires des usines. Elles ont d’abord frappé par leur contenu insolite, mais aussi par ce qu’elles révèlent des erratiques changements de cap de cette société, qui avance vite, souvent à l’aveugle.
Résident permanent à Pékin depuis 1987, Eric Meyer les a sélectionnées d’abord pour les publier dans Le Vent de la Chine, la lettre hebdomadaire qu’il anime depuis 1996(**). Là est le défi : prendre ces formes et ces images comme des pièces sorties d’un laboratoire photographique, trier et exposer ces miniatures, reflets de la vie des Chinois. Ce faisant, il a su préserver les sentiments des héros, de la truculence à l’aigre-doux, de l’émoi amoureux à l’indignation. Toutes les classes défilent, vous parlent avec leurs mots. Les enjeux sont forts, les réactions illogiques – pour nous – et pourtant nos héros se sauvent par leur capacité à gérer l’impossible à inventer la solution, à s’adapter à tout.
Les proverbes qui accompagnent chacune de ces aventures sont un autre charme du livre. «Tailler la robe de mariée pour sa rivale», ou «l’empereur des enfers est moins cruel que ses petits démons». À travers ces expressions très imagées, la Chine a su préserver sa culture. Leur graphie chinoise donne au livre un brin d’élégance orientale.(***)
(*) Eric Meyer, Bon chat chinois prend la souris – Chroniques de la vie ordinaire, Seuil, Paris, 2008.
(**) On retrouvera dans les archives du Vent de la Chine la sélection du livre et bien d’autres informations.
(***) Mot de l’éditeur publié sur le site fnac.com.