Concernant le wwoof, mon œil sociologue note qu’il relève – comme le tourisme solidaire – de l’euphémisation du rapport marchand, l’hôte est d’abord un ami et il n’est pas question d’argent entre amis. Il note aussi qu’il ne s’applique qu’à des métiers considérés comme « nobles » et qu’enfin on assite là à un renversement de valeur étonnant : on prend des vacances pour aller travailler ! Si cette forme de tourisme devait se développer, dans une conjoncture économique défavorable, ce coup de main volontaire, pourrait rapidement être questionné par le droit du travail ou de la concurrence. Cette expérience n’en est que plus passionnante à observer dans le cadre de mon tourisme du Réel et d’autant plus intéressante qu’elle est depuis longtemps internationale.
(*) Les sujets du 20h : fous de woofing, gros plan sur le pescatoruisme.
(**) A propos du pescatourisme lire : Le pescatourisme, un complément d’activité pour les marins pêcheurs, François Foucaud, Revue Espaces n°261, juillet 2008. Extrait.
Embarquer des touristes à bord de bateaux de pêche, tel est le concept du pescatourisme, soutenu par l’Union européenne. Cette activité n’en est encore qu’à ses balbutiements, mais pourrait, à terme, participer à la diversification professionnelle des marins pêcheurs. C’est aussi un moyen, pour ces derniers, de faire mieux connaître leur métier.
(***) World Wide Opportunities on Organic Farms. 350 adresses en France.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Wwoof ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2009/08/wwoof/>