Nov 282009
 
Les outils qui permettaient d’accéder à internet en contournant la Grande Muraille web chinoise, tombent les uns après les autres comme frappés par la grippe A. Les add-on de firefox, (Gladder, Autoproxy) ne répondent plus ; itou les proxy légers genre FreeU, FreeGate ou Ultrasoft, probablement débordés par le trafic. Cette fois mon Palm qui se riait de la censure vient d’être frappé lui aussi d’interdit. Par la même occasion, j’ai compris pourquoi il était resté permissif aussi longtemps C’est tout simplement dû à l’excellent navigateur Opera mini qui se comportait comme un proxy norvégien pour compresser les pages. La Chine a rappelé à l’ordre le fournisseur(*). Si votre adresse IP est en Chine, Opera Mini exige désormais de charger une nouvelle version du navigateur qui passe par des serveurs en Chine, donc filtrés. Le message est assez hypocrite : « For better browsing experience, please upgrade to Opera Mini China version at mini.opera.com » d’autant que la version en question n’est pas compatible avec mon Palm, gagné par cette maladie moderne de plus en plus précoce : l’obsolescence.
J’ai donc fait quelques recherches pour m’équiper d’un VPN. S’abonner à un VPN payant ne me séduisant guère puisqu’il ne me reste plus que deux mois, j’utilise désormais un VPN/Proxy japonais, cité par Bonjour la Chine(**). Il suffit d’installer le client VPN, le lancer, importer la configuration Secure Internet Service(***) et on peut surfer anonymement pratiquement sans retentissement, comme si on était au Japon (mon adresse IP est d’ailleurs japonaise). En attendant le prochain tour de vis… ou un hypothétique printemps.

(*) Opera Mini Blocked in China, Wap Review, 23 novembre 2009.
(**) VPN depuis la Chine : accéder aux sites bloqués en Chine, Bonjour la Chine, 20 septembre 2009.
(***) Secure Internet Test service.