Jan 082010
 
C’était, avant-hier et aujourd’hui, jours d’adieux pour mes étudiants. Un peu de tristesse bien sûr, de devoir se quitter, mais vite dissipée par l’imminence des vacances, l’impatience de retrouver les parents pour le Nouvel an chinois, le soulagement des examens terminés. Bien sûr, l’avenir leur fait un peu peur. Trouveront-ils un emploi rapidement et décemment payé ? Dans mon scénario, ils n’ont guère de raison de s’inquiéter, même si les premières années seront pour certains un peu difficiles. Ils sont jeunes, qualifiés, intelligents. Leur pays est en plein développement, ils représentent, sans en percevoir l’importance, l’ossature d’une société qui sera plus riche demain encore et qui réclamera toujours plus de cadres compétents. Ils ont toutes les chances, de se trouver en première ligne pour occuper des postes importants. Dans un an, dix ans, vingt ans ils viendront en France ou en Afrique, pour une mission professionnelle, voire pour les loisirs. Ce n’est donc qu’un au revoir.