Août 222010
 

Mon précédent blog s’appelait Étudiant solidaire. Mais l’adjectif solidaire s’est fortement affadi. Au point que, merci de Villepin, il existe depuis juin un mouvement République solidaire plutôt centre-droit, mais aussi un Parti Solidaire Français franchement d’extrême-droite nationaliste, alors qu’à gauche s’ébauche une société du care, sans grand succès pour l’instant, grâce à Martine Aubry. Ne parlons pas de l’union syndicale Solidaires nettement plus ancrée à gauche. Face à tant d’imprécisions, ce nouveau site portera le nom de son auteur, faute de mieux. Je pensais que cette joyeuse confusion était nouvelle. Mais il y a plus de cent ans, Léon Bourgeois écrivait déjà :

Aujourd’hui, le mot de solidarité parait, à chaque instant, dans les discours et dans les écrits politiques. On a semblé d’abord le prendre comme une simple variante du troisième terme de la devise républicaine : fraternité. Il s’y substitue de plus en plus ; et le sens que les écrivains, les orateurs, l’opinion publique à son tour, y attachent, semble, de jour en jour, plus plein, plus profond et plus étendu(*).


(*) Bibliothèque Les classiques des sciences sociales, Léon Bourgeois (1851-1925), Solidarité (1896), p. 7.

Mon précédent blog s’appelait Étudiant solidaire. Mais le terme s’est fortement
affadi. Au point que, merci de Villepin, il existe depuis juin un parti République solidaire, plutôt droit-centriste, et même uj parti solidarie français franchement d’extrîem droite. alors que l’ébauche d’une sociéte1 du care par une Martine Aubry. Uneunion syndicale Solidaires,
face à ce glissement. sémantique, et le nouveau contenu du blog portera le nom de son auteur. En attendant mieux