Mon précédent blog s’appelait Étudiant solidaire. Mais l’adjectif solidaire s’est fortement affadi. Au point que, merci de Villepin, il existe depuis juin un mouvement République solidaire plutôt centre-droit, mais aussi un Parti Solidaire Français franchement d’extrême-droite nationaliste, alors qu’à gauche s’ébauche une société du care, sans grand succès pour l’instant, grâce à Martine Aubry. Ne parlons pas de l’union syndicale Solidaires nettement plus ancrée à gauche. Face à tant d’imprécisions, ce nouveau site portera le nom de son auteur, faute de mieux. Je pensais que cette joyeuse confusion était nouvelle. Mais il y a plus de cent ans, Léon Bourgeois écrivait déjà :
Aujourd’hui, le mot de solidarité parait, à chaque instant, dans les discours et dans les écrits politiques. On a semblé d’abord le prendre comme une simple variante du troisième terme de la devise républicaine : fraternité. Il s’y substitue de plus en plus ; et le sens que les écrivains, les orateurs, l’opinion publique à son tour, y attachent, semble, de jour en jour, plus plein, plus profond et plus étendu(*).
(*) Bibliothèque Les classiques des sciences sociales, Léon Bourgeois (1851-1925), Solidarité (1896), p. 7.
affadi. Au point que, merci de Villepin, il existe depuis juin un parti République solidaire, plutôt droit-centriste, et même uj parti solidarie français franchement d’extrîem droite. alors que l’ébauche d’une sociéte1 du care par une Martine Aubry. Uneunion syndicale Solidaires,
face à ce glissement. sémantique, et le nouveau contenu du blog portera le nom de son auteur. En attendant mieux