Avr 252009
Ce week-end, je me suis lancé dans un relevé systématique des vestiges de l’ancienne Baoding. Aidé des précieuses photographies aériennes de Google maps le travail n’est pas bien long. La superficie de Baoding et son importance stratégique, comme défense de Pékin et capitale de province, lui permet de soutenir la comparaison avec Pingyao, sauf évidemment sur son état de conservation.
On reconnait facilement le tracé de la ville ancienne à son premier boulevard circulaire carré entouré du classique fossé inondé, dérivation du cours d’eau qui irrigue Baoding. Comme à Paris ou à Pékin, l’enceinte a fini en boulevards pour les automobiles. A défaut d’avoir conservé ses portes monumentales, Baoding peut aligner au sud-ouest 500 m. de son rempart, avec une tour bien restaurée.
A l’intérieur de cette ville ancienne, on a intensément reconstruit au cours du XXe s. en particulier au nord d’une ruelle étroite qui coupe la ville en deux. Cette voie, réservée aux piétons, possède quelques bâtiments en brique à usage commercial récemment rénovés. C’est au sud de cette ligne, que se trouvent les monuments historiques principaux :
On reconnait facilement le tracé de la ville ancienne à son premier boulevard circulaire carré entouré du classique fossé inondé, dérivation du cours d’eau qui irrigue Baoding. Comme à Paris ou à Pékin, l’enceinte a fini en boulevards pour les automobiles. A défaut d’avoir conservé ses portes monumentales, Baoding peut aligner au sud-ouest 500 m. de son rempart, avec une tour bien restaurée.
A l’intérieur de cette ville ancienne, on a intensément reconstruit au cours du XXe s. en particulier au nord d’une ruelle étroite qui coupe la ville en deux. Cette voie, réservée aux piétons, possède quelques bâtiments en brique à usage commercial récemment rénovés. C’est au sud de cette ligne, que se trouvent les monuments historiques principaux :
- Palais du Gouverneur de la province (au temps où elle s’appelait Zhili)
- Jardin du Lotus
- Cathédrale
- Tour de la Cloche
- Temple
Plus au sud, sous un deuxième axe qui relie aujourd’hui la gare ferroviaire à la gare routière se trouvent d’autres vestiges intéressants en particulier à l’est, un vieux quartier (hutong) à dominante musulmane où l’on découvre deux mosquées dont une de 1616 et quelques porches intéressants. Maisons basses, ruelles très étroites et tortueuses, murs aveugles sur rue, courettes ombragées. Ce quartier donne un aperçu de ce que pouvait être la ville ancienne, même s’il s’est sans doute densifié au fil des ans. Les habitations, de piètre qualité, semblent en sursis.
Dans le même quart de ville ont trouve, au beau milieu de bâtiments modernes un ensemble de deux temples en activité. La présence de deux gigantesques tortues en pierre semble attester de leur importance ancienne.
Voilà les grandes lignes de la ville ancienne telles que les perçoit l’auteur retraité de guides de voyage. Que les experts, historiens et archéologues, lui pardonnent les erreurs et les imprécisons, mais la documentation en langue étrangère fait cruellement défaut.
Légende :
bleu : fossé inondé
noir : enceinte présumée de la ville
ocre : monuments historiques
vert : quartiers anciens
Afficher Vestiges de l’ancienne Baoding sur une carte plus grande
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Sur les traces de l’ancienne Baoding ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2009/04/sur-les-traces-de-lancienne-baoding/>