Pour leur dernier semestre de formation à l’Université du Hebei, les 4e année ont un mémoire à fournir. Les lecteurs, comme les enseignants chinois, se partagent la responsabilité du suivi des étudiants. Trois d’entre eux s’étant présentés à ma porte, j’ai ressorti les recommandations issues de mon expérience d’il y a deux ans (Mémoire 4A S2 2010-2011 recommandations).
Trois sujets m’ont été soumis :
- l’influence de la culture et de l’idéologie dans les premiers jours du séisme de Tangshan (1976),
- la diffusion du sport dans la Chine rurale,
- la promotion touristique, comparaison Chine-France.
Ce travail sur les mémoires soulève généralement de nombreuses interrogations auprès des lecteurs de français, sans qu’ils y apportent de réponses définitives. En vrac :
- Quel sujet peut être traité ?
- Que peut-on attendre sur le fond ?
- Doit-on exiger la forme académique du mémoire « à la française » ?
- Doit-on problématiser le sujet ?
- Quel barème appliquer (forme, fond, soutenance) ?
- Comment éviter le plagiat ?
- Jusqu’où s’investit le professeur dans le rewriting du texte de l’étudiant ?
Sans perdre de vue d’une part qu’il ne s’agit pas d’une thèse de doctorat, mais d’un exercice de fin de licence d’une quinzaine de pages, et d’autre part que le registre académique est loin d’être maitrisé pour la grande majorité des étudiants.