Pour leur dernier semestre de formation à l’Université du Hebei, les 4e année ont un mémoire à fournir. Les lecteurs, comme les enseignants chinois, se partagent la responsabilité du suivi des étudiants. J’ai échappé aux sujets littéraires, pour des sujets de société, ce qui me convient parfaitement.
On me parle de soft-power, de diffusion de la langue chinoise, de tourisme, de corruption, d’économie bas-carbone, de l’image des femmes dans la publicité et même de la culture de la grève en France !
Tous les étudiants se sont signalés, certains n’en sont qu’au plan, alors que d’autres peaufinent la dernière relecture. L’exercice est sacrément difficile, aussi bien au nouveau du fond, que sur le plan formel et culturel. L’enseignant hésite entre faire à la place de l’étudiant, fournir des conseils trop abstraits et montrer par l’exemple, pour finalement opter par un panachage des trois méthodes. Le document de recommandations issues de mon expérience d’il y a deux ans est loin d’être suffisant (Mémoire 4A S2 2010-2011 recommandations).