Troisième et probablement dernier tronçon de la Grande muraille qu’il me sera donné de fouler ce semestre, Mutianyu n’est pas aussi spectaculaire que Jinshanling et Simataï et moins originale que Shanhaiguan, là où le dragon pique une tête dans le Pacifique pour fermer son parcours. Mais le site est très verdoyant grâce aux beaux chênes de Mongolie à larges feuilles. La déclivité est telle qu’elle incite plus à la déambulation molle qu’à la randonnée. A quoi bon crapahuter ? La vue est superbe, l’air pur, la température douce, la frondaison reposante, la foule clairsemée… bref la Grande muraille tient encore l’ennemi moderne à distance(*).
(*) Aucune solution satisfaisante pour se rendre à Mutianyu (prononcer « moutienne yu »), au départ de Pékin par les transports en commun (60 km environ). Parcours effectués :
- Aller : bus 936 direct de 7h (second départ à 8h30) hélas omnibus et rapidement surchargé au point de se traîner à chaque arrêt. Il se prend à Dongzhimen, sur un parking en plein air, situé sur la première rue qui prend à l’est de la gare routière, direction plein nord. Arrivée à Mutianyu vers 10h (16¥, descendre au terminus, au pied des remontées mécaniques). Ce même bus 936 rentre à Pékin à 14h et 16h.
- Retour : microbus pour Huairou (50 ¥ le bus, au départ de Mutianyu) , puis bus 916 (12¥). Choisir un bus 916 express (certains sont omnibus). Les places assises sont rares. Il vaut peut-être mieux pendre le bus au temple Hongluo qui est son terminus (solution non testée). Compter 2h au total, une durée qui dépend beaucoup des embouteillages à Pékin.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Mutianyu ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2011/06/mutianyu/>