Mai 102013
 

Un article intéressant sur Big Apple publié dans M(*). Toute ressemblance avec un certain quartier parisien ne serait évidemment pas fortuite… Extraits.

Le dernier recensement confirme l’ampleur de la métamorphose à l’oeuvre depuis quarante ans. Entre 1970 et 2010, la part des Blancs non hispaniques s’est effondrée, passant de 63 % à 33 %, tandis que celle des New-Yorkais nés à l’étranger doublait pour atteindre 37 %. En nombre absolu, les primo-arrivants sont aujourd’hui 3 millions.« Davantage que toute la ville de Chicago ! », se réjouit Salvo. Autre enseignement : la diversité de cette population d’origine étrangère est sans rivale aux Etats-Unis. « Quand on regarde les autres villes à forte immigration, on s’aperçoit qu’une nationalité est typiquement surreprésentée, comme les Mexicains à Houston ou les Cubains à Miami. A New York, si on additionne les dix principaux pays sources, on arrive seulement à la moitié des immigrés. »

[…] Les vagues se suivent, les destins sont les mêmes. Aujourd’hui comme hier, les migrants s’épuisent à la tâche pour garantir un meilleur avenir à leurs enfants. « Ils choisissent New York car son économie offre un large spectre d’opportunités à tous les niveaux de qualification. Les primo-arrivants fournissent 43 % de sa main-d’œuvre et fondent plus de la moitié de ses PME. Leur taux d’activité est supérieur à la moyenne de la population. » Occupés à monter l’échelle sociale, ils ont rarement le loisir de perfectionner leur anglais : 24 % des New-Yorkais ne le parlent pas couramment.


(*) United colors of New York, M le magazine du Monde | 10.05.2013