Grand beau temps sur la mer de Marmara. Température douce. C’est le jour rêvé pour une promenade en bateau direction Kadiköy histoire de mettre un pied en Asie, d’apprécier la Corne d’Or et le kitch de la gare d’Haydarpaşa .
Les bateaux à Istanbul sont impressionnants d’agilité et d’efficacité. Ils vous transportent d’une rive à l’autre comme le ferait un bus et défient tous les embouteillages de cette mégapole de 12 millions d’habitants.
A midi promenade à Dolmabahçe dernier palais des sultans sur le Bosphore qui relie la mer Méditerranée à la mer Noire. Rares touristes, rien à voir avec les hordes qui déferlent sur Istanbul dès les prémices du printemps. Déjeuner d’un succulent sandwich au maquereau sous le pont de Galata. Il faut bien sacrifier à la tradition.
A la nuit découvert le pauvre quartier de Kumkapı au pied de Sultanahmet. Rencontré deux malheureux Burkinabés vendeurs de fausses Rolex en attente d’un passage pour l’Europe. Frontières encore. Dîner d’une çorba aux lentilles dans un restaurant kurde en compagnie de deux irakiennes désespérées par la situation de leur pays.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Dolmabahçe ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2006/12/dolmabahce/>