Nov 062006
En semaine la nuit est sinistre à Maputo. Je me couche donc de plus en plus tôt pour me lever à 5h avec le soleil. A 47 ans je découvre combien il est extraordinaire d’avoir trois heures à soi avant de travailler pour savourer la journée qui commence dans la fraîcheur matinale. Comme quoi on peut passer à côté de plaisirs simples toute une vie. Côté santé, la fièvre a disparue mais la gorge est toujours irritée. Le spectre de la malaria s’éloigne pour cette fois.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Savourer chaque jour ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2006/11/savourer-chaque-jour/>