Et oui, mardi je fêtais déjà mon premier mois à Maputo. Quatre semaines marquées par mon installation, la découverte de l’institution de micro-crédit, l’insécurité mais aussi le charme de la ville.
Au bureau E noque est toujours en convalescence. On ne sait pas quand il rentrera. Il marche mais ne sort pas de chez lui. Ma mission avance plutôt bien. Les grandes lignes de l’architecture logicielle et technique ont été tracées, le fournisseur sur le point d’être désigné (mais motus les négociations se poursuivent), un premier devis portant sur l’équipement matériel et logiciel de cinq sites et la reconfiguration du Siège (avec serveur dédié cette fois) devrait parvenir la semaine prochaine. Un planning un peu détaillé a été établi à partir d’une estimation de charge. On recrute un informaticien qui prendra mon relais à l’issue de mon stage. Son intégration est prévue ASAP car il y a bien une bonne année-homme pour terminer le projet d’ici Noël. J’ai même rédigé l’offre d’emploi en portugais. N’y voyez pas trop de mérites quand même. Le traducteur automatique de Systran doublé de quelques copier/coller d’annonces similaires sur des sites portugais m’ont grandement aidé. Mais je m’enorgueillie de lire la presse lusophone chaque semaine.
Les nuits sont longues. Trop peut-être pour ne pas être réveillé au moins deux fois. Aboiements, circulation, pauvre hère hurlant, barracas échaudées par la Copa do mundo de futebol et la cerveja (bière), muezzin, gardiens braillards, vent qui agite les chaînes des portails, alarmes des voitures, moustiques qui menacent de passer sous la moustiquaire… les motifs d’insomnie ne manquent pas. Heureusement ce soir c’est week-end !
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Déjà un mois à Maputo ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2006/07/deja-un-mois-a-maputo/>