Fin de ce voyage aux marges de l’Egypte. Aux marges car l’Egypte, historique, densément peuplée, rurale et aussi touristique c’est d’abord le Nil. Or je n’ai vu du Nil que ses terminaisons lorsqu’il se jette en rameaux étiolés dans la Méditerranée.
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J’ai ignoré les pyramides et même le fabuleux Caire islamique. Au tourisme de l’Egypte millénaire j’ai préféré la villégiature dans ces confins qui signent pourtant l’inscription d’un pays au monde. Que ce soit dans les oasis du côté de Siwa, de Marsah Matruh, d’Alexandrie, du Canal de Suez, ou dans ces villes champignons de la mer Rouge une autre Egypte s’invente, s’inscrit dans le sable et par le ciment, le bitume et l’acier. Moins populeuse, son dynamisme économique correspond assez peu à l’image de l’Egypte millénaire. Cette Egypte porteuse d’espoirs – mais aussi d’angoisses – mériterait plus d’attentions pour sortir de clichés éculés.
Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « L’Egypte des marges ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2008/05/l%e2%80%99egypte-des-marges/>