Dourdan, c’est un peu un Louvre qui aurait échappé aux ambitions de Mansart. L’archétype du château philippien, épuré, symétrique, avec donjon isolé, douves, pont-levis, et massives tours d’angles. C’est le décor du mois d’avril des Riches heures du Duc de Berry.
Dourdan, c’est aussi le souvenir d’un singulier personnage, Roustom Raza, mamelouk d’Egypte entré au service de Napoléon, et que l’on voit coiffé du turban sur les gravures d’époque. Après avoir abandonné son maître à ses exils successifs, il finira ses jours à Dourdan. Sa tombe est toujours au cimetière municipal, assortie d’une affligeante plaque arménienne, stupidement belliqueuse et anachronique(*).
(*) Paris – Dourdan par RER C. Le château est à 5 mn à pied de la gare.
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Pour citer cet article (format MLA) : Traynard, Yves. « Dourdan ». ytraynard.fr 2024 [En ligne]. Page consultée en 2024. <https://www.ytraynard.fr/2012/08/dourdan/>